Saveurs multiples

Où il sera question de ma peur du partage…

[Illustrations #NSFW]

Le plan à trois. Le threesome. Le Saint-Graal à en croire les films pornographiques ou les discussions twitter de mes followeuses les plus coquines. Tout le monde en rêve.

Pas moi.

On m’a dit un jour «Je pense que tu fais l’amour aux femmes. Même celles d’une nuit. Même violemment. Tu ne baises pas, tu fais l’amour». Et c’est vrai. Quand je couche avec une fille, même pour une nuit, je met tellement de moi même qu’on peut difficilement parler de baise. Je ne pense pas être capable d’arriver à me diviser pour atteindre ce degré de partage avec deux femmes entre mes bras. Une partenaire de jeu à qui je faisais part de cette peur m’a demandé incrédule «tu penses donc qu’il ne revienne qu’à toi, le Mâle [avec un accent sur mâle] de satisfaire leur plaisir ?»

Je l’ai cru un temps. Et puis j’ai grandi et j’ai compris que ça n’est pas seulement avec une bite qu’on fait jouir une femme. Mais mon point de vue n’a pas changé: je ne veux pas me diviser. Mais ça n’est pas une histoire de fierté mal (mâle ?) placée. La vérité est autre. Je ne veux pas me partager à cause de ce simple détail qui me caractérise, quand je suis avec une femme, il n’y a rien d’autre. Et s’il y en a une autre, elle est de trop.

Ça n’est pas du machisme déguisé en altruisme. C’est de l’égoïsme, pur et dur, teinté d’un brin de modération. Je n’ai déjà pas assez de bouches et de mains pour goûter, agripper et parcourir une seule femme, alors que dire de deux ? Trop de saveurs, trop de tout… Se remplir la panse à en être malade ?

Pourquoi finir en se disant qu’on n’a pas assez gouté Marie pendant qu’on écartelait Émilie ?

Mais lecteur, tu me diras, un threesome ça n’est pas forcément deux filles avec un mec. On peut éventuellement inverser les proportions. Est-ce que ma peur du partage s’appliquerait ici ? Oui et non.

Pourquoi oui ? Parce que j’aime la bite figure toi lecteur. Avoir une bite au fond de mon cul est une de mes expériences sexuelles les plus épatantes. Jouer avec la langue le long de la hampe tendue est un délice que j’adore. Imagine toi: le sucer et le guider de mes lèvres jusque dans les siennes et passer d’un sexe à l’autre… J’en ai très envie et très peur. Mais au final, ce contraste des genres fait que j’aurais plus tendance à accepter un threesome avec un autre mâle, pourvu qu’il partage mon amour de la queue.

Et pourquoi non ? Parce qu’on pourrait toujours dire qu’on ne se touche pas la bite, qu’on ne s’occupe que d’elle, qu’on la remplit, qu’on la transperce, de nos queues pendant que nos mains la découvrent. Mais là, nous aurions un autre problème lecteur. Je suis jaloux. Maladivement jaloux. Et j’aurais du mal à accepter qu’elle puisse prendre du plaisir d’un autre. Même si je sais pertinemment que ni lui, ni moi ne pouvont lui donner ce plaisir à nous seul, qu’il faut être deux pour y arriver.

Tu vois lecteur je suis un peu fucked-up dans ma tête. Et peut être qu’un jour, je trouverais une fille ou deux qui me feront abandonner cette peur. Et il n’est pas question d’amour ici, juste de confiance. Et peut être même lecteur, que ces filles là, je les abandonnerais au petit matin, pantelantes, recouvertes du coktail de mon foutre, de leur cyprine et de nos sueurs et qu’alors, je partirais vers d’autres aventures.

Crédits Photos: Les trois photos ont été trouvées sur le net par la Brune. Faute de crédits suffisants, on les supposera libres de droit.


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